Caravane des luttes, tous et toutes ensemble pour la santé dans le Val de Marne



 
 

Intervention devant l’hôpital Saint Maurice de Laurence Cohen, sénatrice honoraire, membre du collectif pour l’avenir des hôpitaux Saint-Maurice et les Murets, et du comité de vigilance Mondor Val de Marne à l'initiative de la caravane

 

« Bonjour à toutes et à tous. On dit toujours « brièvement », mais finalement, on a du mal à être concis. Moi, je veux évidemment appuyer tout ce qui a été dit. Notre force, et la force du comité de vigilance, c’est justement de pouvoir rassembler, dans un contexte de tempête politique, l’ensemble des forces de gauche, notamment du département. Comme cela a été souligné, la demande de rendez-vous auprès du ministre, c’est à ce niveau-là qu’il faut porter nos revendications. Cette lettre a été signée par tous les parlementaires de gauche, et même une de droite, et on les a retrouvés tout au long de notre caravane, que ce soit le Parti communiste, la France insoumise, Europe Écologie Les Verts, Génération.s ou le Parti socialiste. C’est cela qui fait notre force. Idem au niveau syndical, où nous sommes unis : CGT, Solidaires, SUD, etc., et plus largement encore, car on peut espérer rassembler aussi la CFDT et FO.

 

Mais moi, je voudrais juste dire une chose qui me paraît très importante : aujourd’hui, on nous rabâche les oreilles en nous disant qu’il n’y a pas d’argent et qu’il faut faire des économies. Faire des économies, cela veut dire réduire les dépenses, notamment en matière de santé ou de services publics. On essaie soi-disant de faire des économies, mais ces économies se font au détriment de la qualité des soins, des conditions de travail des soignantes et des soignants. J’ai été sénatrice de 2011 à 2023, et chaque année, nous demandions à ce que le budget de la Sécurité sociale, le fameux PLFSS, soit à la hauteur des enjeux. Or, ils ne veulent pas arrêter les exonérations de cotisations sociales patronales : 80 milliards d’euros. Ils ne veulent pas appliquer la loi sur l’égalité salariale entre les femmes et les hommes : 5,5 milliards d’euros. Voilà deux exemples très simples où l’on peut trouver de l’argent tout de suite pour répondre aux revendications. (…)

 

Quand on nous fait croire que la psychiatrie est une grande cause nationale, c’est du bluff, parce que ce ne sont pas des paroles que l’on attend, ce sont des actes. Il faut qu’ils débloquent l’argent. Ce qui fait aussi notre force, et je veux remercier le comité de vigilance, c’est qu’aujourd’hui il va encore s’élargir, puisque nous, au niveau de notre collectif de Saint-Maurice – je dis toujours « des hôpitaux de Saint-Maurice » – allons rejoindre ce comité de vigilance. Il est parti de Mondor, il a obtenu plein de victoires, et j’espère que nous en obtiendrons d’autres, car finalement, cela va devenir une force au niveau départemental.

 

Alors, on ne lâche rien, et c’est toutes et tous ensemble ! »




Commentaires